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- C’est la grande nouvelle de la semaine, une nouvelle forme de vaccination est en étude afin de lutter contre le Covid-19. Une piste explorée serait encourageante : celle du vaccin par voie nasale. Cette dernière pourrait effectivement bloquer la transmission du virus au niveau du nez, afin que ce dernier ne se propage pas dans l’organisme.
- La solution se trouve-t-elle dans le nez ?
- Trois candidats vaccins pourraient concrétiser cet espoir en France
C’est la grande nouvelle de la semaine, une nouvelle forme de vaccination est en étude afin de lutter contre le Covid-19. Une piste explorée serait encourageante : celle du vaccin par voie nasale. Cette dernière pourrait effectivement bloquer la transmission du virus au niveau du nez, afin que ce dernier ne se propage pas dans l’organisme.
La solution se trouve-t-elle dans le nez ?
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que l’on vit avec le virus qui a changé nos vie : le Covid-19. Pendant tout ce temps, les chercheurs ont redoublés d’effort pour trouver un vaccin qui nous permettrait de vaincre le virus. Mais le vaccin qui circule actuellement n’est pas 100% efficace. En effet, celui-ci nous permet de développer des défenses immunitaires contre le virus et donc de pouvoir le supporter mais il n’empêche pas de pouvoir le porter et le transmettre. Du coup, si tout le monde ne se vaccine pas, il n’y a aucune garantie que le virus disparaissent à tout jamais.
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Des chercheurs sont ainsi en train de réfléchir à une nouvelle génération de vaccins qui s’administrerait par voie nasale. Ce vaccin promet une immunité stérilisante, c’est à dire qu’il bloquerait la transmission du virus au niveau des fosses nasales, l’empêchant de se multiplier puis de se disséminer dans l’organisme. Un spray pourrait ainsi être utilisé comme complément aux injections intramusculaires pour stimuler une réponse locale au niveau du nez et de la gorge. Il y aurait plusieurs atouts à la voie d’administration intranasale dans les cas d’infections respiratoire. En effet, la réponse immunitaire déclenchée par un vaccin administré dans le nez est localisée dans la muqueuse nasale, exactement là où le virus pénètre dans l’organisme. « On peut donc espérer induire une réponse localisée dans les voies respiratoires et juguler ainsi plus rapidement l’infection », explique Simon Fillatreau, professeur d’immunologie à l’Institut Necker-Enfants malades, Université de Paris.
Trois candidats vaccins pourraient concrétiser cet espoir en France
Pour le moment, seuls des résultats ont été observés chez les animaux. Et apparemment, ces derniers seraient plutôt encourageants selon Europe 1. Le vaccin ne peut donc pas être mis en place dans l’immédiat parce qu’il n’a pas encore été testé sur des humaines. Une vingtaine de chercheurs à de l’université de Tours et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) travaillent en ce moment même sur un vaccin protéique à instillation nasale.
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Il s’agirait donc d’un « cocktail de protéines » avec des nanoparticules à base d’amidon et de lipides (qui seraient éliminées par le corps en quelques heures). On retrouvait parmi ces protéines la « spike », principale cible des anticorps neutralisants, molécules qui préviennent l’infection en bloquant l’entrée du virus dans le corps ainsi que d’autres protéines du virus incluses dans le mélange, mais qui ne sont pas soumises à mutation. Une particularité qui laisse espérer une efficacité du vaccin contre la plupart des variants connus.