Paris : Une étudiante a été violée après s’être fait droguer lors d’une soirée étudiante, un étudiant âgé de 29 ans mis en examen

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Dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, une étudiante de 20 ans signale avoir été violée près du campus d’HEC de Jouy-en-Josas (Yvelines). Une enquête a été ouverte à la suite du dépôt de plainte de la jeune femme. Un étudiant grec de 29 ans est soupçonné. Il a été mis en examen pour viol et écroué le mercredi 3 novembre a indiqué vendredi la procureure de Versailles

La victime indique qu’elle a été droguée puis violée lors d’une soirée sur le campus

La jeune femme, qui étudie au campus d’HEC, prestigieuse école de commerce à Jouy-en-Josas (Yvelines), assure avoir été droguée avant d’être agressée à l’extérieur, non loin de la fête étudiante organisée sur le campus. Âgée de 20 ans, elle a porté plainte pour viol le dimanche suivant au commissariat de Versaille. Elle a reçu dix jours d’ITT. Quant au suspect, un étudiant grec âgé de 29 ans, il aurait « fait valoir son droit au silence » devant les enquêteurs. En effet, celui qui a été arrêté lundi et placé en garde à vue n’a pas souhaité s’exprimer devant les enquêteurs. Il a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire. Il a été écroué mercredi.

 

 

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Une perquisition a eu lieu au domicile de l’accusé

Une perquisition a été menée au domicile de l’étudiant grec de 29 ans, notamment pour tenter de retrouver d’éventuelles traces de drogue. Selon la procureure de la République, il s’agit de la seule plainte pour viol existante à l’encontre de cet homme. Mais selon plusieurs preuves recueillies, il semble que ce dernier soit quelqu’un « qui pourrait se montrer un peu insistant avec les filles« .

Les policiers du commissariat de Versailles, chargés de l’enquête, tiennent à rétablir la vérité. « Des choses vont être vérifiées » afin d’établir l’éventuel recours de l’étudiant à une drogue, « notamment à partir ce qu’on a retrouvé dans sa chambre« , a détaillé la procureure. Les internautes s’inquiètent cependant du sort qui pourrait être réservé à l’agresseur présumé. En effet, beaucoup se plaignent de la justice française et de la minimisation des peines lorsqu’il s’agit d’agressions sexuelles ou de viols. « Mis en examen pour quoi ? pour prendre 3 ans seulement ? », « Encore un qui va s’en sortir …« , peut-on notamment lire sur Instagram.

La direction de la grande école de commerce a immédiatement pris des mesures

La direction d’HEC a « mis en place immédiatement les procédures disciplinaires d’éloignement du campus, d’interdiction de participation à toute activité académique et non-académique« . L’école explique que « Les victimes ou témoins ont été immédiatement pris en charge et accompagnées par nos services depuis vendredi« , et assure « rester en contact rapproché avec elles et leurs entourages. »

Ce n’est pas la première fois que des accusations du type ont lieu dans le coin. En effet, au début du mois d’octobre, la prestigieuse école d’ingénieurs CentraleSupélec, dont le campus est situé près de celui d’HEC, avait été boulversé par la révélation d’une étude révélant une centaine de faits de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles et viols en son sein. Le parquet d’Evry avait alors ouvert une enquête.

 

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