Seine-Maritime : un néonazi de 19 ans prévoyait de faire un attentat dans son ancien lycée et une mosquée

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Un adorateur d’Adolf Hitler, de 19 ans, prévoyait une attaque terroriste dans son ancien lycée et une mosquée après avoir été soit-disant harcelé. La DGSI déjoue son projet d’attentat.

 

Le jeune néonazi a été interpellé mardi par les enquêteurs de la DGSI

Les enquêteurs suspectaient le jeune homme de vouloir commettre un attentat contre son ancien lycée et une mosquée après avoir repéré des messages dans une messagerie cryptée avec une jeune islamiste radicalisée. Ils ont alors découvert plusieurs armes des couteaux et trois armes à feu qui appartiennent à son beau-père. Selon Le Parisien, ils ont aussi trouvé des écrits dans lesquels le néonazi, se présente comme « un psychopathe », « un combattant blanc et nationaliste ». Dans ses dires, il évoque également sa haine des hommes « noirs, juifs et arabes » qui seraient « tous des racailles ». Il explique également son projet, en disant qu’il veut faire pire que Columbine, en référence à la fusillade qui a fait 15 morts dans un lycée américain en avril 1999.

 

 

Plus aucun doutes, le jeune néonazi, originaire du Havre, en Seine-Maritime, envisageait d’attaquer une mosquée et/ou son ancien lycée avec les armes de son beau-père et aurait voulu commettre cette tuerie de masse le 20 avril 2022, le jour de l’anniversaire d’Hitler. Il a donc été interpellé mardi par la DGSI et est mis en examen ce vendredi par un juge antiterroriste pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Il a ensuite été placé en détention provisoire.

 

 

Le jeune néonazi aurait subi plusieurs années d’harcèlement de ses camarades de classe

Le potentiel terroriste était sans activité professionnelle depuis l’obtention de son baccalauréat professionnel et il aurait subit, durant ses années lycées, du harcèlement par ses camarades de classe. Il n’avait donc pas choisit ses cibles au hasard. Il explique même aux enquêteurs que « l’Etat n’en fait pas assez pour lutter contre l’islamisme radical », que « la délinquance des étrangers ne fait qu’augmenter » et que la culture occidentale est menacée par « le grand remplacement« , selon BFMTV.

Par messagerie, il échangeait sur Telegram avec une jeune femme de 18 ans originaire de Béziers (Hérault). C’était une islamiste radicalisée qui était suivie depuis plusieurs semaines par les policiers de la DGSI. Elle aussi était harcelée à l’école et est suspectée d’avoir voulu commettre un attentat dans une église et un lycée. Elle a donc été également interpellée et mise en examen en avril dernier pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle« .

 


Dans une publication postée sur Instagram par GossipRoom pour annoncer l’information, les internautes sont choqués par ce comportement. « Yen a ça tourne pas rond dans leurs tête », « Mais les gens vont pas bien??? », « Et du coup on va le qualifier de terroriste ou juste de jeune présentant des troubles psychologiques ?« , peut-on lire, entre autres, en commentaires.

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